Publié dans Culture

Jubilé de 40 ans - Le groupe « Iraimbilanja » travaille sur un nouveau disque

Publié le vendredi, 15 décembre 2023
 Le groupe Iraimbilanja lors de sa rencontre avec la presse, hier matin Le groupe Iraimbilanja lors de sa rencontre avec la presse, hier matin

L’attente aura été longue. Quinze ans après leur dernier album « Topimaso », les infatigables membres du groupe « Iraimbilanja » ont annoncé hier qu’ils travaillent actuellement sur un nouveau disque. Sans donner de détail sur le contenu de ce nouveau disque, ils ont juste dévoilé que l’opus possèdera dix titres et contiendrait des compositions inédites et d’anciens morceaux. « Pour clôturer la célébration de notre 40e anniversaire, on concocte un rendez-vous qui se tiendra avant la fête de Noël. On a aussi le plaisir de vous dire qu’actuellement, le groupe travaille sur un nouveau disque. « Iray fo, iray mozika » tel est l’intitulé de ce nouvel album en gestation, qui devrait sortir dans quelques semaines », explique Niry, chanteur du groupe. Ce sera ainsi le 10ème  album du groupe après la sortie du « Mpangataka-Fiainana » - un disque 45 tour produit par Discomad en 1985, « Iraimbilanja » en K7 en 1985,  « Tsy minday pasazy » version K7 en 1985, « Vohitsara » en version K7 en 1996, « Tambavy » et « Hira no fanatitra » en 1998, « Aza avela » en version CD en 2004, « Topimaso » - également en version CD en 2008. 
Chose inouïe chez ce grand groupe, c’est le fait qu’il arrive à briser toutes les barrières et les frontières qui séparent les générations. Après quarante ans de carrière, les « ’Raimbl » poursuivent leur route à un rythme effréné. « La célébration de ce jubilé prendra fin cette année. Cependant, le groupe - toujours en collaboration avec Movie.com - réservera un grand concert pour l’année 2024 », ajoute-t-il.  En clôturant ainsi la célébration de ce jubilé, les papys du rock donnent rendez-vous à leurs inconditionnels pour des retrouvailles conviviales, comme à l’accoutumée. Le 23 décembre à partir de 20h, ils feront un concert nocturne au Kudeta, Anosy, dans un cadre cossu. Un événement qui s’annonce déjà très rock.
Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leurs talents. Et le plus impressionnant, c’est que l’âge ne semble avoir aucun impact sur eux. Batata et sa bande savent bercer le public avec leurs chansons. Et comme ce sera la veille de la fête de Noël, ils vont entamer 3 heures de show, divisé en trois parties biens distinctes. Cette fois-ci, il y aura des chansons de Noël composées par le groupe, des titres d’antan venus du sud de la Grande île, et enfin des morceaux qui ont fait la renommée du groupe depuis ses 40 ans d’existence. Aussi, encore une fois, la nostalgie sera au rendez-vous, mais le plaisir de réécouter les « Tao an-tsekoly », « Tanin-dolo », « Mosoara » ou « Raosy jamba » sera renouvelé. Les fans et le public qui les ont accompagnés depuis les années 80 sont avertis !
Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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